Vernissage et Fanfare : Exposition PHOTO//DESSIN, MARIE-JEANNE BALLIGAND & GAELLE BRIGARDIS. Animée par la Fanfare Des Gros bidons !

Une expo forte…sur les pas d’une trace, issue d’un continent aux racines profondes…
transmettant ouverture et mouvement…

voici nos deux textes Hossein. A demain !!! bisettes. Gaelle

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Magie, la porte, premier acte

La porte est une opportunité dont je me saisis ou pas…

L’Afrique n’est autre qu’une porte ouverte qui s’ouvre devant soi.

Selon ta sécurité intérieure, tu te mettras en action en profitant de cette ouverture : celle de la rencontre de soi et de l’autre.

Le voyage amène ces ouvertures qui s’enracinent en soi, comme des propositions, et que tu auras su saisir.

La porte est un échantillon qui abrite l’intime….porte ouverte, porte fermée. L’ouvrir, c’est prendre le risque de rencontrer l’autre tout en sachant la fermer pour garder son intimité.

La porte peut être fermée, ouverte ou entre-ouverte… ouvrir une porte, c’est oser se confronter. Tu prends le choix de l’ouvrir ou de la laisser fermée ; seul ce passage te confrontera à ce nouveau monde et t’apportera la liberté d’apprécier ces trésors cachés.

Quand tu pars en Afrique, tu pars vers l’inconnu, d’autres racines insoupçonnées ; le voyage déboussole car il appelle à la confrontation de soi et des autres…symbolique de la porte.

Viens…passe la porte, entre dans la danse et ancre ce mouvement !

Texte de Marie-Jeanne Balligand

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« Oh Nangadef ?…

Le MOUVEMENT, le voyage, l’Afrique… un corps happé par la terre qui enracine, ses peaux brunes, chaleureuses, vivantes… par la danse, le rythme… la peau des tambours . Vibration… membranes internes ébranlées, cellules en alerte du doum… Ce corps à incarner mis en mouvement … mouv-aimant, agrippant les branches de la vie, enfonçant les talons dans l’argile …

Le TEMPO frappant le corps à chaque temps, insufflant la trace… le trait . Reviviscence, vécu tatoué dans la chair gravé sur papier… craie graphite aqua.

L’OUVERTURE d’une porte sur un autre temps, sur l’altérité… un autre si profond, si ancré dans l’essentiel… dans la nécessité d’être, de créer sous l’arbre à palabre … d’accueillir l’autre là où il est, au plus simple… d’écouter les cœurs, âmes et corps… CORPS si parlant, bavards de vie, d’amour… se calant sur les rythmes africains les plus effrénés, décalés, coupés… des sauts improbables, contorsions, tensions … « danse de l’homme », « ventilateur », prennent appuis dans les codes sans mots dire… décharges portées à bout de bras sur le fil du pas… langage…

… Manguifirek ! »

Texte de Gaëlle Brigardis

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